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La grande aventure de la photographie depuis les années 80 : de l’argentique au numérique

Photo du rédacteur: greggreg

Dernière mise à jour : 31 janv.

Salut à tous et bienvenue sur ce premier post de blog consacré à l’univers passionnant de la photographie ! Je suis ravi de vous embarquer dans cette aventure, au fil de plusieurs articles où nous explorerons des sujets variés, du matériel aux techniques, en passant par l’histoire et les tendances actuelles. Je compte publier régulièrement et je suis totalement ouvert à vos suggestions de thèmes, alors n’hésitez pas à vous abonner pour rester informés de toutes les nouveautés !


Un petit retour dans le temps : de l’argentique au numérique


Si l’on remonte à la photographie des années 80, l’argentique était évidemment roi. Les boîtiers emblématiques (Canon AE-1, Nikon F3, Minolta X-700, etc.) faisaient vibrer les passionnés de tous horizons. Le développement photo se faisait en laboratoire, avec cette petite touche de magie qu’apporte la chambre noire et l’odeur si particulière des produits chimiques. À l’époque, maîtriser la technique et les réglages (vitesse, ouverture, sensibilité de la pellicule) était indispensable pour réussir ses clichés du premier coup – pas de possibilité de « jeter un coup d’œil » sur un écran LCD !

Puis est arrivé le grand tournant du numérique dans les années 90-2000. Les tout premiers appareils numériques grand public n’étaient pas très au point : définition limitée, temps de latence, batteries faiblardes… Mais très vite, les constructeurs ont compris le potentiel gigantesque du numérique : c’est simple, rapide, et surtout on peut shooter presque sans limites. À partir de là, la photographie a changé de visage.


Des évolutions techniques… et un nouveau rapport à l’image


Avec le passage au numérique, la technique a beaucoup évolué : capteurs de plus en plus performants, autofocus ultra-rapide, stabilisation intégrée, montées en ISO incroyables… Le flux de production photographique a également été complètement transformé. Aujourd’hui, on shoote, on transfère immédiatement sur ordinateur ou smartphone, on retouche, on partage sur les réseaux. Résultat : la photo est partout, et accessible à tous.

Ce nouvel accès quasi-immédiat à l’image a créé un rapport différent avec la photographie. D’une part, on a gagné en liberté et en instantanéité. D’autre part, on a parfois tendance à « mitrailler » sans réfléchir, au risque de passer à côté de la composition, de la lumière et de la créativité. La profusion d’images numériques peut rendre la sélection et l’archivage compliqués, voire décourageants.


L’argentique n’a pas dit son dernier mot !


Surprenante renaissance : l’argentique, loin d’avoir disparu, connaît un nouvel essor depuis une dizaine d’années. Non seulement il a trouvé un public dans les milieux artistiques et les collections, mais on observe aussi un regain d’intérêt chez les jeunes photographes à la recherche de l’authenticité d’une pellicule. Les films instantanés type Polaroid ont carrément refait surface avec des gammes et des looks rétro très populaires.

Dans le marché de l’art, les tirages argentiques originaux sont devenus de vraies pièces de collection, valorisées pour leur caractère unique et la démarche artisanale qui les accompagne. Cette tendance prouve que, même à l’ère du numérique, le charme de l’argentique reste vivant et précieux.


Les défis du numérique pour les amateurs


Si la photographie numérique a ouvert de nombreuses portes, elle a aussi apporté son lot de petits tracas :

  1. La course à la technologie : les boîtiers se renouvellent à une vitesse folle, et il n’est pas toujours facile (ni économique) de suivre le rythme.

  2. La retouche photo : maîtriser des logiciels comme Lightroom ou Photoshop peut devenir vite chronophage. Entre le traitement des fichiers bruts, la gestion des calques, des masques, des corrections colorimétriques, il faut une bonne dose de patience et de formation continue.

  3. Le stockage et l’archivage : en argentique, on gardait précieusement ses négatifs et ses tirages dans des boîtes. Avec le numérique, il faut jongler entre disques durs, Cloud, et risques de panne ou de perte de données. Un vrai casse-tête pour les amateurs qui souhaitent conserver tout leur travail en toute sécurité.

  4. La surproduction d’images : en argentique, chaque déclenchement a un coût. En numérique, on mitraille sans trop y penser, et le tri devient… interminable !


À venir sur le blog


Voilà un bref aperçu de l’évolution de la photographie depuis les années 80, et des enjeux qui l’accompagnent. Dans les prochains articles, nous plongerons plus en détail dans différents sujets :

  • Les avancées technologiques et leur impact sur notre pratique (autofocus, capteurs, IA, etc.)

  • Les meilleurs logiciels pour gérer son flux de travail et retoucher ses images

  • Les secrets pour réussir des clichés uniques, qu’ils soient numériques ou argentiques

  • La place de la photographie dans le monde de l’art et de la collection

Et surtout, je suis là pour répondre à vos questions et vos envies ! Si vous avez des sujets que vous aimeriez que j’aborde ou si vous souhaitez partager vos propres expériences, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire et à vous abonner à ce blog. Je publierai régulièrement, alors restons connectés !

À très vite pour de nouvelles aventures photographiques. Bonne lumière à tous !

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